Structuration de la recherche

Structuration de la recherche

Les travaux de la ZAL vont s’organiser en deux axes complémentaires (trois précédemment). Le premier axe concerne la recherche et vise à étudier les composantes du système ligérien et comprendre le fonctionnement du système. Les études sont envisagées à différentes échelles de temps (long ou court), d’espace (3 niveaux sont identifiés : station, section, bassin) et sociales (de l’individu, aux politiques publiques). La structuration de la recherche intègre le schéma conceptuel en conservant la dimension temporelle, et notamment le temps long, une spécificité forte de la ZAL depuis sa création.

Un second axe de transfert de l’information auprès des acteurs du territoire a pour objectif de diffuser les connaissances et les modélisations prospectives produites par la recherche auprès des gestionnaires et décideurs. Ces connaissances doivent fournir les éléments scientifiques nécessaires aux prises de décision concernant la gestion de la biodiversité, l’aménagement des territoires, ou les politiques publiques.
Ces deux axes seront nourris des travaux menés dans le cadre de 4 PS (cf infra) visant à étudier les deux compartiments du socio-écosystème ainsi que les rétroactions entre ces compartiments. Les projets OSLA (sédiments) et OBLA (biodiversité) ont été mis en place lors du dernier contrat, le projet RESSLA (société) a été maturé de façon à fournir une structuration opérationnelle pour le prochain contrat. Le quatrième projet RETROACTIONS, transversal, démarrera en 2015, et porte sur les rétroactions entre ces deux compartiments. Il provient du constat que, si des travaux menés ou en cours abordent les services écosystémiques, cet aspect n’est pas formalisé dans le cadre de la ZAL. Cet axe vise donc à mieux intégrer les champs des sciences et des sciences sociales afin d’améliorer les connaissances et les capacités de prédictions de changements majeurs du bassin de la Loire.

Quatre objectifs scientifiques ont été définis pour le prochain contrat qui prolongent ceux établis dans les contrats précédents et prennent en compte la nouvelle dimension de socio-écosystème des zones ateliers.

L’Objectif 1 vise à créer un réseau de sites ateliers instrumentés sur l’ensemble du bassin. Un certain nombre de sites le sont déjà (cf fiche identité de la ZA), d’autres sont pressentis pour compléter le réseau. Les bénéfices attendus sont (i) l’acquisition d’une expertise partagée à l’échelle du bassin, (ii) la mise en place de suivis à long terme permettant d’évaluer les conséquences de phénomènes majeurs (changement climatique, contaminants, aménagements, espèces invasives) à l’échelle du bassin. Le compartiment physico-chimique comme le compartiment biotique sont concernés. Des protocoles de suivi pour plusieurs groupes animaux et végétaux ont été mis au point lors du contrat précédent. L’objectif sera donc de sélectionner les sites et les proxys communs à relever sur le plus grand nombre de sites.
D’autres paramètres pourront être relevés pour les besoins spécifiques locaux.

L’Objectif 2 vise à renforcer la structuration des bases de données pour bancariser les connaissances sur le bassin. Il s’agit notamment de finaliser la mise en service de la base de métadonnées et de données du projet OBLA.

L’Objectif 3 est la mise en route du projet RESSLA sur les systèmes sociaux ligériens. Le projet a été défini dans la dernière année de l’ancien contrat et structure la communauté des sciences humaines autour de thèmes plus précis.

L’Objectif 4 vise à développer le projet RETROACTIONS lequel doit établir l’interface entre les champs disciplinaires étudiant le compartiment social et le compartiment biophysique.